Le 8 mars comme tous les jours, revendiquons un travail émancipateur pour tous et toutes

On le dit, on le redit, et malheureusement on doit le répéter : le statut de fonctionnaire ne protège pas les femmes des inégalités salariales. Dans la fonction publique, on constate 13% de différence de rémunération entre les femmes et les hommes. Le MEN et le MESRI n’échappent pas à ce constat.

Pour autant ce 8 mars 2023 est particulier : cette année, il s’agit en plus de mettre en lumière les inégalités de pensions de retraites. Les femmes touchent en effet en moyenne 40% de moins lors de leur passage à la retraite, cette différence se réduisant à 28% du fait des compensations liées au parcours des personnes concernées. 

Que dire alors du projet de réforme des retraites qui va particulièrement pénaliser les femmes ?

La CFDT et les autres organisations syndicales l’ont crié haut et fort: cette réforme est une réforme d’injustice pour les femmes. 

Ce 8 mars, c’est l’occasion de remettre en lumières ces inégalités criantes que l’on dénonce toute l’année, à toutes les échelles. 

Les questions d’égalité salariale sont un fil rouge constant de l’argumentation déployée par le Sgen-CFDT ces dernières années.

Les récentes négociations sur le télétravail ont été l’occasion de rappeler des évidences. Droit à la déconnexion, articulation des temps de vie, frais de garde pour les enfants : ces enjeux sont particulièrement sensibles pour les parents, en particulier les mères dont on connaît l’investissement dans les temps domestiques. egalite 8 mars

De même, le travail supplémentaire proposé dans le cadre du « pacte » comporte un risque majeur de créer des inégalités supplémentaires pour les femmes. 

Le 8 mars, comme tous les jours, le Sgen-CFDT défend une vision émancipatrice et égalitaire du travail.