Webinaire EPS : « Une autre EPS est-elle possible ? »

L’EPS peut-elle laisser seul·e·s les élèves face aux injonctions contradictoires qui pèsent sur leurs corps ?
Quelles cultures des pratiques physiques, sportives, artistiques et de développement transmettre pour quelles émancipations ?

SGENx EPS : une autre EPS est-elle possible ?SGENx EPS

Une EPS qui interroge les rapports aux corps par les pratiques : une autre perspective.

Le webinaire EPS animé par Serge Testevuide développera  ces questions le mercredi 2 juin à 18 h.

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Qui est Serge Testevuide ?SGENx EPS

Serge Testevuide est coordonnateur national du CEDREPS (Collectif d’Étude Disciplinaire pour le Renouvellement de l’EPS) dont il est membre depuis 2005. Le CEDREPS est un groupe ressource de l’AE-EPS. Cette Association pour l’Enseignement de l’EPS regroupe une centaine de collègues organisés en 8 groupes régionaux. Ce collectif a produit depuis 1999, 17 cahiers du CEDREPS. On y retrouve à la fois des réflexions sur la discipline EPS et des propositions d’innovations pédagogiques. Les notions de FPS (Forme de Pratique Scolaire) et de ciblage avancées par ce collectif se sont largement diffusées chez les enseignants d’EPS et plus largement.

Quelles notions seront abordées dans ce webinaire EPS ?

Le corps de l’élève en EPS mais plus largement à l’école est traversé par des injonctions. Elles sont issues des mondes scolaire, social-marchand, sportif, qui renvoient chacun à des systèmes de valeur différents. Sport-santé, sport-haut niveau ou à l’école, performance-classement ou épanouissement. Dans le monde social, l’impératif médico-sportif d’être « jeune, sportif et fin »… ou la culpabilisation et une image de soi dévalorisée.

La question des rapports aux corps interpellent les jeunes et devient un enjeu quasi-existentiel pour eux pour se construire en tant que sujet adulte. La corporéité, c’est-à-dire le corps dans toutes ses dimensions, est trop souvent absente de l’école, des apprentissages et dans une moindre mesure de l’EPS.

L’école de la république se veut émancipatrice, laïque. Elle souhaite permettre à l’élève de se construire en tant que sujet-corps libre. Lui permettre ainsi d’être capable de se mettre à distance des différentes formes de pouvoirs, d’influences. Ainsi on ne peut faire l’économie d’interroger ces rapports aux corps pour penser l’EPS, mais également la formation des enseignants.

Pour mener à bien cette réflexion, il nous faudra interroger ce qui semble aller de soi, cibler des objets culturels pertinents au regard des intentions avancées. Cette démarche constitue pour nous une réelle opportunité pour sortir l’EPS des impasses actuelles, dont certaines sont révélées au grand jour par l’actualité.

Professeurs d’EPS, ces articles Sgen-CFDT sont pour vous.