Gardes d’enfants et Covid-19 : une action réussie de la CFDT

La rentrée marque une progression de l'épidémie, avec des fermetures de classe à la clé. Un casse-tête pour les parents. Un risque de dénigrement pour les enseignants. La CFDT a réagi très vite.

Réaction rapide de la CFDT

Dès le 4 septembre, la CFDT, a écrit au ministère de la Fonction Publique pour demander à rétablir les dispositifs d’indemnisation des parents contraints de garder leurs enfants à domicile.

L’Etat a entendu cette demande.

Indemnisation prévue pour garde d’enfants (chômage partiel)

L’Etat va donc indemniser les salariés contraints de garder chez eux leurs enfants à cause du Covid. L’épidémie peut obliger à garder son enfant à la maison parce qu’il a fallu fermer la crèche, l’école ou le collège. L’enfant peut aussi rester à la maison parce qu’il a été identifié comme cas-contact de personnes infectées.

Le gouvernement réactive en fait le dispositif de chômage partiel qui prévalait avant les vacances scolaires d’été. Et la mesure est rétro-active au 1er septembre.

Des conditions …

L’indemnisation des parents contraints de garder leurs enfants pourra bénéficier

  • à un seul parent par foyer,
  • uniquement en cas d’incapacité de télétravail des deux parents
  • et sur présentation d’un justificatif
    Le justificatif doit mentionner la fermeture de l’école, du collège ou de la crèche par décision administrative ou mentionner le fait que l’enfant est déclaré comme cas-contact.

… à améliorer

« L’activité partielle pour les parents dont les enfants ne peuvent aller à l’école, c’est bien mais la clause restrictive pour les personnes qui peuvent faire du télétravail, lorsque vous avez des enfants qui sont petits, c’est quelque chose de difficile »

a déclaré Laurent Berger sur France Info jeudi 10 septembre.

Pour écouter ou ré-écouter l’interview du 10 septembre.

Et pour les fonctionnaires ?

On peut être enseignant·e, AESH, administratif (…) et avoir un enfant dont l’école va fermer. Dans ce cas l’agent·e bénéficie d’une Autorisation Spéciale d’Absence (ASA) et de 100% de sa rémunération en l’absence de dispositif de chômage partiel semblable à celui des salariés du secteur privé.