Quitter l’Éducation nationale…

Parce que ça ne va plus dans votre métier d'enseignant ou parce que vous avez envie de bouger, de créer autre chose ailleurs, quels sont les moyens de quitter l'Éducation Nationale ?

Plusieurs possibilités existent pour quitter l’Éducation Nationale.

Le changement de ministère

Il existe des passerelles entre les différents ministères, soit par détachement, soit par concours. Vous pouvez donc quitter l’Éducation Nationale pour un autre ministère.

Vous pouvez trouver toutes les possibilités sur votre page I-Prof. Il suffit de cliquer sur l’onglet « Vos perspectives ».

Ainsi, vous pouvez demander à exercer des fonctions :

• administratives en France – auprès d’une collectivité territoriale ou dans la Fonction publique hospitalière (www.fonction-publique.gouv.fr), – d’un établissement public (CNED, réseau du CNDP (CRDP, CDDP), CIEP, CNOUS …), vous pouvez également consulter le site des établissements pour connaître l’offre de poste, – ou auprès d’un organisme de l’économie sociale.

www.defense.gouv.fr

www.journal-officiel.gouv.fr

www.justice.gouv.fr

www.enm.justice.fr

www.assemblee-nationale.fr/concours/

www.senat.fr/emploi/

Exercer dans la fonction publique française

• administratives à l’étranger – dans le réseau culturel, l’assistance technique, les missions à l’étranger, consulter les sites www.afet.education.gouv.fr et dreic.postes-etranger@education.gouv.fr

Réseau culturel, scientifique et coopération du ministère des affaires étrangères

Par ailleurs, il existe maintenant un pôle « mobilité », au rectorat de Paris.  Des conseillers vous guident dans votre projet et vous apportent des aides.

La disponibilité

La disponibilité signifie que l’agent est placé temporairement hors de son administration d’origine. Il cesse de bénéficier de son traitement et de ses droits à l’avancement et à la retraite.

Elle est à demander au plus tard 3 mois avant son début.

Notre article sur Sgen plus

Site de l’Éducation nationale

Le CFP différent du CPF…

CPF (à na pas confondre avec les CFP…)

La rupture conventionnelle

De quoi s’agit-il ?

La rupture conventionnelle, c’est l’une des mesures phares de la loi Fonction publique. Il s’agit d’un nouveau cas de cessation définitive des fonctions introduit par l’article 72 de la loi du 6 août 2019 (décret du 31 décembre 2019 sur la rupture conventionnelle) Le décret est entré en vigueur dès le 1er janvier 2020 !

Voici l’article sur Sgen plus qui explique comment fonctionne la rupture conventionnelle. Comme souvent, tout est plus compliqué dans l’Education nationale. Les DASEN et les DRH attendaient encore à la rentrée 2020 les informations pour mettre en œuvre les dispositifs. Pas facile de quitter rapidement l’Education nationale par ce nouveau dispositif…

Depuis janvier, le Sgen-CFDT a interpellé lors des commissions nationales, académiques et départementales, les responsables de ce dossier (DGRH, RH…) Il était clair que les contours de ce nouveau droit n’étaient pas « calés » dans les différents ministères et encore moins dans l’Éducation nationale.

Nous avons également fortement insisté, tout comme pour le CPF (à ne pas confondre avec le CFP…), que le financement de la rupture conventionnelle soit suffisant tant les demandes semblaient être nombreuses.

La CFDT tente de décrypter l’indemnité spécifique.

A Paris, comme ailleurs, les personnels attendent les réponses suite aux entretiens.

Lors du CDEN du 15 octobre, le rectorat nous a explicitement informé des avancées des entretiens. Seuls quelques dossiers déposés par des collègues du 2nd degré ont été étudiés pour le moment.

Pas de dates précises en ce début décembre, ce qui ne permet pas aux collègues d’avoir des perspectives entre démission et rupture conventionnelle. Pour beaucoup, cela a des conséquences sur leurs projets de reconversion professionnelle.

Démission et Indemnité de Départ Volontaire (IDV)

Si vous avez demandé à démission avant le 30 juin 2020 pour créer ou reprendre une entreprise, vous pouvez encore bénéficier de l’IDV (dispositif qui est désormais remplacer par la rupture conventionnelle) sous certaines conditions. Voir l’article sur Sgen Plus.

La démission, une fois acceptée, est en effet irrévocable. Aussi, il peut être judicieux de privilégier la disponibilité qui vous permet d’explorer d’autres secteurs d’activité tout en vous ménageant la possibilité de revenir vers vos fonctions initiales.

Exercer un nouveau métier hors de la fonction publique

La retraite

Retrouvez la circulaire sur le site académique