C'est pour quand la réelle prise en compte des difficultés et des souffrances quotidiennes à l’École ? Le statut-quo n'est plus possible ! Le Sgen-CFDT, avec vous, défend pour sa part depuis de nombreuses années un projet cohérent car l'école, à travers son fonctionnement actuel, dysfonctionne.
A quand la bonne direction pour l’école ?
2019 devait être l’année de la direction d’école… Le ministère l’avait annoncé haut et fort à l’agenda social pour janvier 2019… 10 mois plus tard où en sommes nous ?
Nous nous devons d’être force de propositions pour les collègues, pour l’École, en étant au plus près des réalités du terrain pour ne pas laisser le gouvernement décider seul.
Le Sgen-CFDT, avec vous, défend pour sa part depuis de nombreuses années un projet cohérent car l’école, à travers son fonctionnement actuel, dysfonctionne. Nous ne voulons pas d’un Établissement Public des Savoirs Fondamentaux, ou d’un projet de ce genre… Nous nous sommes battus contre au printemps 2019 lors de la loi Blanquer… Et nous réitérerons s’il le faut !
Ce projet, c’est le vôtre, vous l’avez élaboré lors de nos différentes rencontres tout au long de ces dernières années !
Le tract de cet article !
Notre projet, ce n’est pas :
- une disparition du rôle de directrice ou directeur ;
- une absorption par le collège de secteur avec un modèle trop rigide et inadapté à la polyvalence du 1er degré ;
- un statut-quo qui laisse les collègues en extrême souffrance dans leur quotidien.
Notre projet, c’est en revanche une école :
- de proximité et indépendante (autonomie de décision) ;
- donnant les leviers nécessaires pour mener à bien ses missions ;
- où le conseil des maîtres a un réel pouvoir de mise en œuvre des actions pédagogiques décidées par l’équipe ;
- où la directrice, le directeur, dispose des moyens nécessaires en terme de décharge, de secrétariat et de réglementation ;
Et concrètement, comment ça se passe
- Une revalorisation indemnitaire eu égard aux responsabilités assumées : à l’heure actuelle la différence est de 7% entre la rémunération d’un·e directeur·trice et d’un·e adjoint·e…contre 41% en moyenne dans les autres états de l’OCDE…
- Un secrétariat formé étant une réelle aide aux tâches administratives.
- Un véritable allègement et simplification des tâches administratives : enquête alors que les données sont présentes dans ONDE ou TBE, mails redondants, …
- Un plan de formation spécifique aux demandes de l’équipe.
- Une administration qui se concentre sur ses missions d’accompagnement des équipes, notamment en cas de gestion de crise.
- Une plus grande codification des relations avec les personnels de la Ville, avec par exemple la mise en place d’un plan de partage des locaux ou d’un règlement intérieur commun…
Pour cela il nous faut ouvrir une nouvelle voie !
Celle de l’Établissement du 1er degré, établissement qui vivra à travers son statut juridique.
N’hésitez pas à imprimer et diffuser auprès des collègues, dans les salles de maîtres le tract de cet article !
Et pour compléter la réflexion :
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Octobre 2019 – Direction d’école : des annonces, mais il faut aller plus loin
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Octobre 2019 – Direction d’école, des annonces qui ne sont pas à la hauteur
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Octobre 2019 – Des mesures à prendre pour la direction d’école
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Janvier 2019 – Direction d’école, un statut : pourquoi pas ?
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Décembre 2018 – Pour la reconnaissance du métier de directeur d’école
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Septembre 2018 – Direction d’école, à quand des mesures concrètes ?
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Juin 2017 – Etablissement du 1er degré : pour des enseignants acteurs au niveau local !
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Le billet de Nicole Ferroni du 9 octobre 2019 : Education Nationale – Va te faire soigner d’abord !
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Christine Renon, symbole de la détresse des directeurs et directrices d’école : Chronique de Frédéric Pommier sur France Inter le 4 octobre 2019