Loi pour une école de la confiance : des évolutions mais des points de vigilance

Députés et sénateurs se sont mis d'accord sur le projet de loi. Le texte reviendra pour une simple lecture de validation dans les 2 assemblées avant transmission pour promulgation.

Le Sgen-CFDT salue les évolutions décidées par la Commission mixte Paritaire (CMP) sur la Loi pour une Ecole de la Confiance. Il acte positivement la suppression de mesures discriminantes et inacceptables telles que l’interdiction du voile pour les mères accompagnantes ou la suppression des allocations en cas d’absentéisme.

Ainsi que la suppression de l’autorité hiérarchique donnée aux directeurs d’école qui constituait une réponse réductrice et simpliste à la question essentielle du statut de l’école datant de la loi Guizot de 1833. Le Sgen-CFDT souhaite d’ailleurs que l’abandon logique des établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux (EPLESF) ne signe pas l’enterrement des dossiers relatifs à la direction d’école et aux conditions de travail des directeurs et directrices d’école. La question d’un fonctionnement des écoles donnant plus de pouvoir d’agir aux personnels du premier degré reste entière, et ne doit pas être oubliée.

Le Sgen-CFDT sera extrêmement vigilant à ce que l’article 1er, qui ne fait que rappeler la jurisprudence, ne soit interprété par l’institution comme une invitation à brider l’expression des personnels.

Communiqué du 14 juin 2019