Rémunération ITRF informaticiens et revalorisation 2024

Problématique générale de la rémunération des informaticiens

Dans un article publié sur le site fédéral en 2021 suivi par une audience à la DGRH, nous alertions sur la problématique spécifique des rémunérations des informaticiens (titulaires et contractuels) du fait de la grande tension du marché de l’emploi pour ces métiers.

Pour la 3ème année consécutive les ITRF titulaires de ces métiers vont voir leur Indemnité de Fonction, de Sujétion et d’Expertise (IFSE) revalorisée (Cf. infra).

Pour les personnels contractuels, un cadrage interministériel prévaut et donne une grille des rémunérations qui doivent s’appliquer. Une circulaire réactualisée a été publiée par la première ministre (Élisabeth Borne) en janvier 2024 (voir les documents en bas d’article).

Revalorisation de l’IFSE 2024

Des discussions doivent se dérouler à la rentrée 2024 en académie. Il s’agira de décliner les instructions ministérielles, d’adapter à la situation de l’académie. Dans les documents ci-dessous vous trouverez la note ministérielle.

Ce que dit la note :

Les informaticiens seront tous revalorisés d’une part forfaitaire selon le corps (quel que soit le grade ou le groupe de fonction).

Pour mémoire : pour l’IFSE, pour chaque corps sont déterminés des groupes de fonction. Ces groupes permettent de repérer les fonctions, expertises et sujétions particulières qui nécessitent d’être mieux valorisées. Des montants différents sont donc déclinés dans chaque groupe.

Voici la part forfaitaire proposée :

Au delà de la part forfaitaire, une part d’ajustement est versée aux académies . En moyenne cette part est de 200€.  Elle doit permettre de poursuivre des ajustements entre académie d’une même région académique et de mettre en œuvre des repositionnements d’agents au sein des groupes.

A quoi serons-nous attentifs dans les discussions :

• Les revalorisations portent sur les informaticiens et les écarts avec les autres ITRF sont de plus en plus importants.
• Les ITRF des services statistiques travaillent aussi beaucoup sur des manipulations de bases de données et nous avons demandé qu’ils soient concernés par la revalorisation.
• Il est important de connaître le nombre d’agents concernés dans chacun des groupes. Car nous constatons que même si les montants s’uniformisent cela ne veut pas dire que les politiques académiques convergent complètement. En effet, d’une académie à l’autre, le pourcentage d’agents dans les groupes les plus rémunérateurs peut être plus ou moins important.
• Ce sont aussi les critères de classement dans les groupes qui doivent être reconsidérés.

Pour aller plus loin